La formation, tremplin de la mobilité professionnelle

04/03/2019

Le Salon du travail et de la mobilité professionnelle s’est tenu le 18 et 19 janvier 2019, à la Grande Halle de la Villette.  L’occasion pour la Cegos de présenter son offre diplômante à celles et ceux qui recherchent un changement dans leur carrière professionnelle.



Le changement, consubstantiel du travail

Si les raisons de faire évoluer sa carrière sont nombreuses, celle qui ressort en premier, c’est l’adéquation avec un marché du travail en perpétuel changement. Une étude commandée à l’occasion du Salon du travail et de la mobilité professionnelle, révèle que 6 Français sur 10 déclarent spontanément que formation professionnelle et faible taux de chômage sont étroitement liés [1]. Une autre part cite la mobilité professionnelle comme un moyen d’acquérir de nouvelles compétences (28 %). Celle-ci étant également perçue comme un facteur indispensable à la construction d’une carrière (14 %) même si elle requiert, pour 29 % des répondants, une forte capacité d’adaptation.

Des chiffres qui ne surprennent pas Jérôme Maes, Directeur de l'offre et de l'expertise et responsable des partenariats Universités et Grandes Ecoles du Groupe Cegos : « le monde du travail connaît des mutations lourdes, il en a toujours connu. Ce qui est plus nouveau, c’est la rapidité de disruption dans certains secteurs pour lesquels la data vient bouleverser la donne. Ces mutations sont propices au fait de reprendre des études ».

Dans le détail, Muriel Pénicaud, Ministre du Travail, rappelait que « en ce qui concerne la formation professionnelle, nous devons nous adapter aux métiers de demain : 10 à 20 % des emplois sont menacés de disparition, au moins autant seront créés et 50 % seront profondément transformés dans les 10 ans qui viennent ».

Le décor est planté. Ces transformations naturelles du marché du travail ne se passent plus sur la durée d’une carrière mais viennent challenger un salarié au moins une fois dans celle-ci.

[1] Etude Yougov décembre 2018

Soyez acteur de votre évolution professionnelle !

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Les recettes pour s’adapter

Sans surprise, c’est la formation qui est la plus à même de permettre de mettre à jour ses compétences. Mais pas à n’importe quel prix selon l’avis de Jérôme Maes : « la formation ne doit pas être une porte de sortie d’une situation professionnelle donnée, en se disant “je verrai bien après ma formation”. Au contraire,  l’étudiant doit vouloir changer à la fois son quotidien et son métier en étant lucide sur les compétences qu’il détient et celles qu’il doit développer ». Un exercice d’introspection et d’analyse personnelle qui permet de mener efficacement une formation. « Un point que nous mesurons très vite dans l’entretien de sélection. Sinon le futur étudiant risque de ne pas tenir la durée de la formation qui peut s’étaler de 12 à 18 mois » prévient le responsable de la Cegos.

« Nous mettons l’étudiant en situation de cas réels […]. Notre objectif c’est qu’il comprenne et retienne pour pouvoir appliquer directement en situation professionnelle »

Une fois cette étape cruciale passée, il convient également de tenir compte de trois écueils majeurs, qui peuvent se dresser pendant la période de formation. Jérôme Maes, qui « a vu tous les cas de figures », les liste :

« Attention aux équilibres de vie » : souvent les étudiants en Master mènent de front les cours et leur activité professionnelle sans que leurs objectifs soient ménagés. Sport, sommeil et santé en général, peuvent s’en ressentir.

« Les soutiens personnels et professionnels sont obligatoires » : travail le week-end, tard le soir, formation menée sans le support de l’entreprise… Si l’étudiant ne peut s’appuyer sur un soutien moral de son environnement immédiat, les risques de conflits familiaux ou professionnels sont réels.

 « Ne pas changer trop vite ! » : dès les premiers mois de formation, le participant change et souhaite rapidement proposer d’autres solutions dans son entreprise. Une posture fort légitime, mais qui n’est pas toujours accueillie avec la bienveillance nécessaire. 


Efficacité rapide souhaitée

Une fois ces étapes bien assimilées par le futur étudiant, la formation diplômante est un atout dans sa manche. « Les jeunes qui aujourd’hui sortent du système éducatif sont de plus en plus formés. Les Bac+5 sont presque la norme. C’est la conséquence des réformes de l’éducation des années Jospin » note Jérôme Maes, « mais pour les quadras ou quinquas, les choses sont différentes. À l’époque, on parlait de 30 % d’une classe d’âge qui obtenait le Bac ». Il existe un déficit de diplôme pour une partie importante de la population active, ce qui explique en partie pourquoi la Cegos forme environ 300 cadres chaque année depuis deux décennies qu’a débuté l’offre diplômante.

Un besoin de diplômes, donc, mais pas n’importe lesquels :« à 40 ans, un cadre en activité préféra intégrer CentraleSupélec ou Paris-Dauphine plutôt qu’un MBA d’une école moins bien cotée » assure Jérôme Maes « ce besoin de renommée nous le renforçons avec une proximité de valeurs -bienveillance, excellence, pédagogie participative- et avec une véritable complémentarité des expertises entre la Cegos et Les Ecoles et Universités avec qui nous collaborons ».

Ce sont les recettes pour réussir une transition professionnelle qui sont basées sur l’apprentissage par l’action : « dans ces formations en temps partagé entre école et entreprise, nous mettons l’étudiant en situation de cas réels, loin de l’académique. Notre objectif c’est qu’il comprenne et retienne, pour pouvoir appliquer directement en situation professionnelle, sans se replonger dans ses cours ».

Une démarche opérationnelle axée sur l’efficacité. Cette même efficacité étant également attendue par une majorité de salariés.