Mastère Spécialisé® Management et Direction de projets : CentraleSupélec et Cegos alliés pour former des directeurs de projets
Formation diplômante en alternance, compatible avec une activité professionnelle, le Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets de CentraleSupélec et Cegos se déroule sur un an et demi. Il forme des professionnels qui seront amenés à gérer des portefeuilles de projets. Découvrez plus en détails ce programme vécu par les anciens participants comme un accélérateur de carrière.
En 2021, le Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets de CentraleSupélec et Cegos s’est classé en première position du Top 20 Eduniversal de la catégorie Master Management de projets. Ce classement repose majoritairement sur la notoriété de la formation, le salaire de sortie et la satisfaction des participants.
Une formation diplômante pour ceux qui veulent diriger des projets…
« Nous ne cherchons pas à former des gestionnaires de projets, avertit Julie Le Cardinal, responsable scientifique et pédagogique CentraleSupélec. Nous formons des directeurs de projets qui vont pouvoir gérer des portefeuilles et qui vont avoir un panel plus important qu’un seul projet ».
Des profils très prisés puisque les entreprises doivent constamment avoir un œil sur de multiples changements de trajectoires : digitalisation, écologie, évolutions sociétales, pour ne citer que les plus visibles. Des challenges dont l’organisation ne se sort que par l’innovation et l’adaptation. « C’est une question de survie. Si on ne s’adapte pas, on disparaît », tranche Emmanuel Chenevier manager Offre et Expertise Innovation au sein de Cegos et coordinateur pédagogique du Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets.
… et pour booster son parcours professionnel
Et comme beaucoup de formations de cette envergure, elle s’adresse à des personnes qui souhaitent opérer un changement dans leur carrière : que ce soit pour gravir les échelons ou changer de secteur.
On observe parfois des évolutions pendant le programme. Mais en moyenne, on voit des changements drastiques dans les 2 à 3 ans. Toutefois, il faut bien noter que ces évolutions se méritent. Le Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets est un cursus exigeant qui demande beaucoup d’investissement. L’idéal est d’être soutenu par son entreprise et sa famille.
La particularité du Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets
« Un directeur de projets doit avoir des capacités d’organisation, donc des méthodes et des outils, mais aussi des qualités humaines, indique Emmanuel Chenevier. Ainsi une grande partie du programme est destinée à faire progresser les mastériens sur la connaissance de soi, les comportements, les résistances, les enjeux de pouvoirs. Ils doivent pouvoir assumer toutes les situations difficiles en étant bien dans leur peau, en confiance et en gardant une bonne estime de soi ».
Derrière le mot gestion, il faut entendre gestion de projet, gestion financière mais aussi gestion de l’humain. C’est vraiment la particularité de la formation.
Quel est le profil des participants ?
La finalité du management de projet est de faire travailler ensemble des talents et des compétences issus d’horizons très divers, pour atteindre un objectif commun d’innovation : produit, processus, organisation, transformation de l’entreprise ou d’une de ses composantes. En toute logique, il important que les mastériens soient issus d’horizons très divers.
« Les promotions sont très diversifiées, les compétences et les profils sont, par essence, très différents car toute organisation professionnelle mène des projets stratégiques ». Les promotions accueillent chaque année en octobre, et pour une durée de dix-sept mois, une trentaine de cadres issus du secteur bancaire, assurances, industrie, conseil, administration, défense, hôpital, associations, start-ups… chacun avec son métier et son parcours spécifique.
« Nous apportons un soin particulier à cette hétérogénéité, souligne Emmanuel Chenevier. Nous ne voulons surtout pas de promotion d’ingénieurs uniquement. Nous sélectionnons des personnes issues du marketing, des associations ou ONG, des créateurs de start-up… Pas de profil-type, on y tient ! ».
Un programme en constante évolution
Le Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets évolue tous les ans. Le programme prend en compte les tendances, les entreprises, et de ses mastériens. « Chaque année, nous avons à cœur de faire évoluer le programme. Par exemple cette année nous avons ajouté une journée dédiée à l’agilité », précise Emmanuel Chenevier.
L’agilité parmi d’autres évolutions majeures. La responsabilité des entreprises face aux enjeux portés par ses parties prenantes, -la RSE-, est aussi un point d’évolution majeur. « C’est une vraie préoccupation et nous avons dédié, avec CentraleSupélec, deux jours d’enseignements autour des sujets de développement durable et de RSE », confirme le directeur pédagogique. Les mastériens se déplaceront donc en mars, sur le Campus de la Transition, pour mieux comprendre ces nouveaux enjeux.
« Une grande part du programme du Mastère Spécialisé® Management et Direction de Projets est destinée à faire progresser les mastériens sur la connaissance de soi, les comportements, les résistances, les enjeux de pouvoirs, et toutes autres situations difficiles »
Emmanuel Chenevier, Manger Offre et Expertise Innovation Cegos
« Nous ne cherchons pas à former des gestionnaires de projets, mais former des directeurs de projets qui vont pouvoir gérer des portefeuilles et qui vont avoir un panel plus important qu’un seul projet »
Julie Le Cardinal, Responsable scientifique et Pédagogie CentraleSupélec
Direction de projet et télétravail
La crise du Covid-19 et ses contraintes sanitaires auront donné un coup de boost au télétravail. Pendant le confinement 24 % des Français le pratiquaient régulièrement, puis ce chiffre est passé à 14 %*. Sur ce pourcentage, seuls 4 % d'entre eux ne se rendaient pas du tout en entreprise. Les 10 % restants alternant entre travail à domicile et en entreprise. Enfin 22 % des personnes interrogées déclaraient télétravailler de façon occasionnelle.
Diriger des projets complexes est-il compatible avec le travail à distance ? Pour Emmanuel Chenevier, cette crise « a donné un coup d’accélérateur à une tendance déjà perceptible pour les équipes mobilisées sur les gros projets, déjà par nature multi-sites ou multi-pays. Le travail à distance massif a appris aux collaborateurs à s’approprier encore plus cette pratique en maîtrisant mieux les nouveaux outils collaboratifs ». Mais de rappeler que « les moments présentiels sont importants, car une équipe est plus efficace en étant ensemble au même endroit ».
* sondage Odoxa pour Adviso Partners, Challenges et France info réalisé du 7 au 11 septembre 2020 auprès d'un échantillon de 3 000 personnes, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, interrogées par internet.