Bâle 3 et le financement des grandes entreprises par les BFI
L’intégration des exigences demandées par Bâle 3 sur le financement des grandes entreprises par les banques de financement et d’investissement sont analysés par Pascal Kerebel, consultant expert Cegos, pour Finance & Gestion, la revue d’échanges des dirigeants financiers.
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Voici quelques extraits :
De bâle 2 à bâle 3 : les enjeux de la capital requirement directive 4 (CDR4)
Dans le but de renforcer la solidité financière des banques européennes dans un tel contexte de crise, le régulateur bâlois a complété son dispositif de contrôle en instaurant la mise en place de ratios de liquidité qui devraient être respectés à compter de 2015 pour une partie d’entre eux…
… Cette nouvelle réglementation bâloise va modifier le business model bancaire. En effet, le respect du LCR (Liquidity Coverage Ratio) va conduire les banques à constituer un matelas (buffer) de liquidité à hauteur des flux de trésorerie nets à 30 jours, afin de leur permettre de faire face à un assèchement de la liquidité interbancaire via la cession de ce matelas…
… Les impacts commerciaux de la mise en œuvre de ce nouveau ratio (NFSR – Net Stable Funding Ratio) sont donc évidents et vont donc conduire ou ont déjà conduit à revisiter les activités. La palette de produits proposés par les banques va devoir évoluer à l’aube de cette nouvelle règlementation…
L’impact de bâle 3 sur le financement des grandes entreprises par les BFI
Le renforcement des dispositifs de gouvernance des risques bancaires, les changements de business model (désengagement de certaines activités), les modifications organisationnelles associées à la mise en œuvre de Bâle 2 se matérialisent par trois familles de conséquences à effet significatif :
- La limitation de l’octroi de crédit aux grandes entreprises
- La limitation de l’octroi de crédit aux grandes entreprises
- Les BFI utilisent de plus en plus la syndication
Les impacts du passage de Bâle 2 à Bâle 3 sur la liquidité, la solvabilité et le niveau d’allocation des fonds propres bancaires
- Consolidation de la titrisation dans les états financiers consolidés impactant l’allocation de FP
- Ratio de liquidité : obligation de démontrer l’existence d’actifs liquides permettant de ternir un mois sur une crise de trésorerie
- Introduction du ratio de levier financier avec interdiction de compensation bilancielle (fonds propres/passif) sans pondération par les risques
- Ratio de solvabilité passe de 2 à 4,5 % avec introduction de 2 coussins
- Coussin de conservation : 2,5 % du passif + coussin contra cyclique: % en fonction du régulateur national (si dégradation de la notation, perte de dépôts clientèle, etc)