Recevez notre newsletter Projets
En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir tous les mois les derniers articles du Mag Projets Cegos et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire via les liens de désinscription. Vos données personnelles sont utilisées dans le cadre strict de l’exécution et du suivi de votre demande par les services CEGOS en charge du traitement. Elles sont nécessaires à l’exécution de ce service. Elles sont conservées pour une durée de trois ans à compter de notre dernier contact. En application de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de limitation du traitement ainsi que d’un droit d’opposition et de portabilité de vos données si cela est applicable que vous pouvez exercer en vous adressant à CEGOS, DPO- Direction des Systèmes d’Information, 19 rue René Jacques, 92798 Issy-les-Moulineaux. Vous bénéficiez également du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle si nécessaire.

Ne soyez pas un gnou du management de projet

François DeboisResponsable Innovation

Sommes-nous condamnés à succomber systématiquement aux mêmes risques d’un projet à l’autre ?

https://www.youtube.com/embed/s3GuAMaOPVg

Pour une meilleure qualification des risques

Cet objet au milieu de la rivière, le chef de projet et son équipe peuvent le percevoir comme une menace (redoutable prédateur) ou comme une opportunité (moyen de traverser la rivière plus facilement).

Il est bien des situations où il est difficile de savoir de quel côté penchera la balance, et les plus joueurs d’entre nous provoqueront l’événement comme on dégoupille une grenade, avec une incertitude totale sur les conséquences de ce geste.

Peut-on envisager d’autres options ? Dans certains cas, il est possible d’investir dans la qualification des risques, afin de bien calibrer leur probabilité de survenance, leur impact, et donc leur criticité (la criticité étant la combinaison des deux premiers paramètres, soit Criticité = Probabilité x Impact). Cette qualification peut prendre la forme d’une étude plus poussée, d’une simulation (par exemple : fabriquer un faux gnou, que l’on va déposer sur le « rondin », ou alors faire venir un zèbre, qui proposera un regard expert sur le sujet), et permettra de prendre une décision raisonnée par rapport au risque.

Mais bien souvent, nous apprendrons dans la douleur, en subissant le risque et les dégâts collatéraux qu’il occasionne sur notre projet. Se faire dévorer une fois, passe encore. Mais que l’ensemble du troupeau y passe, c’est cher payé.

Pour une meilleure capitalisation sur les risques

Plusieurs solutions permettent à l’entreprise d’apprendre de ses erreurs :

  • Sollicitez le « conseiller du prince » : il existe un collaborateur ayant contribué à l’échec d’un projet, car il n’a pas su détecter ou gérer un risque très critique. Plutôt que de l’écarter des projets similaires, intégrez-le dans votre équipe ! Son degré de vigilance par rapport aux risques sera plus élevé que celui des équipiers qui n’ont connu que des succès.
  • Vitalisez votre checklist de risques : à la fin de chaque projet, complétez votre checklist avec tous les risques rencontrés sur votre projet, et transmettez-là aux autres chefs de projets, qui se chargeront à leur tour de l’alimenter. Vous contribuerez ainsi à l’intelligence collective de l’entreprise.
  • Profitez de la réunion de clôture du projet pour capitaliser.

Comme le disait Oscar Wilde : « l’expérience, c’est le nom que chacun donne à ses erreurs ». A condition de s’en rappeler !

Ecrit par

François Debois

En savoir plus
newsletter image

Recevez nos newsletters

Formation, Management, Commercial, Efficacité pro

Abonnez-vous