Plus d’un assistant sur deux pense que l’avenir va lui réserver des opportunités de développement (Radioscopie des assistantes avril 2011).
Cette vision optimiste de l’avenir témoigne d’un vrai désir d’évolution professionnelle.
Dans ce billet, je vous propose de voir ensemble les quatre étapes à parcourir pour bien poser son projet d’évolution.
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Être au clair avec son projet
Le préalable incontournable, c’est d’être au clair avec son projet. En quoi et comment est-ce que je souhaite évoluer ? Et tout d’abord qu’entend-on par évoluer ?
L’évolution peut se faire selon deux axes :
- L’axe du métier : je peux évoluer en m’éloignant de mon métier,
- L’axe du service et de l’entreprise : je peux évoluer en m’éloignant de mon service, voire en quittant mon entreprise.
Les différentes combinaisons de ces deux pistes dessinent 9 pistes d’évolution possibles :
- Évoluer dans son poste : prendre en charge de nouvelles responsabilités, de nouvelles missions.
- Prendre un autre poste d’assistante. Le métier reste le même, la nouveauté résidant dans la découverte d’un nouveau service.
- Exercer son métier dans une autre entreprise.
- Devenir assistante de direction. L’évolution est évidente, car il s’agit bien d’un métier bien différent de celui de l’assistante. Toutefois,
s’il y a beaucoup d’appelés, il y a peu d’élus : il y a 3 fois d’assistantes que d’assistantes de direction (Statistiques de la Dares > Métiers et qualifications > source DARES). - Devenir assistante spécialisée. On quitte un peu l’administratif pur et dur pour rentrer dans la spécialité de la fonction que l’on
assiste : marketing, juridique, RH, etc. - Devenir Office Manager. Ce métier nouveau suscite un fort intérêt. C’est compréhensible, car il s’agit d’un métier à la
fois très diversifié et très divers en fonction des entreprises. Il s’exerce principalement en PME et consiste à superviser tout ce qui est administratif et financier. - Devenir assistante indépendante. On s’éloigne à la fois de son entreprise et de son métier. En effet, si les savoir faire vendus aux clients sont bien ceux de l’assistante, le métier comporte une dimension « chef d’entreprise » tout à fait nouvelle.
- On peut aussi changer de métier. La fonction d’assistant spécialisé offre parfois cette possibilité : d’assistant marketing, on
devient chargé de projet marketing. - Quitter à la fois son métier et son entreprise. C’est la voie qui bien sûr représente la prise de risques maximum. C’est le cas par
exemple de nombreuses assistantes qui souhaitent devenir formatrice en indépendant.
Rester en veille
Pour saisir les occasions, il est indispensable de se tenir au courant et notamment de suivre 4 pistes : mon entreprise et son environnement, mon boss, le métier d'assistante, moi-même.
Mon entreprise
- Ce qui se passe dans mon service,
- Ce qui se passe dans son entreprise : évolution, nouveaux métiers, nouvelles compétences,
- Ce qui se passe dans l’environnement de mon entreprise : politique, économie, socio-culturel, technologique, écologique, légal.
Mon boss
- Ses enjeux, ses dossiers chauds,
- Ses attentes explicites et implicites vis à vis de moi.
Mon métier
- Ce qui se passe dans mon métier d’assistante.
Moi-même
- Ce que je sais bien faire. Pour évoluer, il est indispensable d'avoir une idée de ce que vous savez bien faire. C'est une connaissance de soi-même qu'on n'a pas naturellement. Il peut être utile de se faire aider.
- Mes lacunes et les moyens d’y remédier,
- Ce que je n’aime pas faire
- Comment je me situe dans mon métier (benchmark ou comparaison à d'autres assistantes)
- Mes envies
Faire son bilan
Cette étape de bilan intervient comme une synthèse de l'étape précédente. Il s'agit de compiler :
Mes menaces
Evaluer ce qui dans mon environnement peut constituer une menace pour moi. Par exemple, le rachat de mon entreprise par une autre peut-elle constituer une menace pour moi ?
Mes opportunités
Analyser ce qui dans mon environnement peut constituer une opportunité pour moi. Par exemple, le Droit Individuel à la Formation est une opportunité pour moi, car il me permet d'avoir accès à des formations auxquelles je n'avais pas accès auparavant.
Mes forces et mes faiblesses
Bien cerner ce qui fait ma force et ce qui est une faiblesse. Par exemple, j'ai une bonne connaissance de mon entreprise.
Faire son plan d'actions
Pour faire son plan d'actions, on prend en compte 4 axes :
- Capitaliser sur mes forces : comment puis-je renforcer encore mes points forts ?
- Saisir les opportunités : quelles opportunités pour moi ai-je détectées lors de ma veille ?
- Remédier à mes faiblesses
- Me prémunir des menaces
Pour aller plus loin
Formation : Cycle Office Manager