Des assistantes impliquées et motivées
Pour la première fois, l'Observatoire Cegos a consacré aux assistantes son habituelle enquête "climat social". Cette enquête est parue le 19 avril dernier, jour de la fête des secrétaires. Nous l'avons réalisée en collaboration avec deux partenaires du groupe Cegos : l'association EUMA et le magazine en ligne Kalligo.com.
Vous avez peut-être déjà eu connaissance des résultats de cette enquête. C'est pourquoi je ne reviendrai dans cet article que sur quelques points que je trouve particulièrement intéressants.
Les assistantes sont impliquées et motivées
Les assistantes se déclarent plus impliquées dans leur travail que l’ensemble des salariés (85% contre 79%). Leur niveau de motivation est également élevé, bien que légèrement moindre (61% contre 65%).
Et pourtant, certaines de leurs réponses pourraient constituer des sources de démotivation :
- leur emploi correspond moins à leurs aspirations professionnelles (47% contre 56%).
- leur entreprise leur donne peu la possibilité de progresser en compétences et les demandes d’évolution de carrières prises en compte dans un tiers des cas.
- seules 29% pensent avoir des perspectives d’avenir dans leur entreprise.
Le binôme manager/assistante fonctionne bien
On sait que la relation avec son N+1 est déterminante dans le regard que porte le salarié (quel que soit son métier) sur son entreprise.
Dans le cas des assistantes, la relation avec le manager est un des importants points positifs de cette enquête. Elles jugent cette relation bonne dans 74% des cas. Ce manager leur laisse de l’autonomie (82% contre 72% pour l’ensemble des salariés) et reconnait leur contribution à la performance de l’entreprise (62% contre 56%). Il sait manifester sa confiance (70% des cas) et est ouvert aux suggestions (65% des cas).
Pas prioritaires pour l'accès à la formation
Les réponses des assistantes recoupent bien nos observations : elles ne sont pas prioritaires pour l'accès à la formation :
- moins d’une sur deux estime avoir accès aux formations nécessaires à son travail,
- 43% seulement jugent les évolutions techniques suffisamment accompagnées
- 36% ont accès à des formations de développement personnel, contre 44% pour l’ensemble des salariés.
Pour aller plus loin
Voici le lien pour consulter le détail des résultats.
Je vous invite à visiter les sites de nos partenaires :
Christine Harache