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Le secteur pharmaceutique a connu de profondes mutations au cours des années 2000. Le contrôle de gestion a dû s'adapter à ce nouveau contexte. Cet article présente un retour d'expérience.
Avant 2000 : un producteur de chiffres
Le secteur pharmaceutique connaissait une croissance des ventes à 2 chiffres, avec des résultats nets de 20 à 25% du chiffres d'affaires, et un cours de l'action élevé présentant un PER de 30.
Dans ce contexte, les contrôleurs de gestion étaient rattachés aux DAF des pays. Leurs missions consistaient à :
Après 2000 : un business analyst
Pour être approuvés par les autorités de tutelle, les tests cliniques sur les nouvelles molécules font l'objet d'exigences croissantes qui conduisent, à les élargir à plus de patients, et à les décaler dans le temps. Simultanément, des médicaments sur les gros marchés tombent dans le domaine public, entrainant une perte de leur chiffre d'affaire de 80%. Le secteur pharmaceutique doit se réorganiser.
Les contrôleurs de gestion ont été rattachés aux DAF des opérations transverses (industrie, commerce, R&D), afin de leur donner plus de poids et de favoriser les échanges de bonnes pratiques entre eux. Leurs missions ont été orientées vers la recherche de cash :
Les contrôleurs de gestion ont été responsabilisés sur le maîtrise des coûts et l'accompagnement des plans d'action (externalisation de certaines activités). Ils ont aidé les responsables opérationnels à sélectionner les actions les plus pertinentes pour réduire les stocks et les coûts. Leur connaissance du secteur, leur capacité à analyser les problèmes et à mettre au point des modèles ont été très appréciées sur le terrain.
Ces actions ont fortement contribuées à maintenir la profitabilité en dépit de la perte de chiffre d'affaire.
Opération impossible