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Vous voyez votre manager arriver furieux à l’autre bout du couloir.
Afin de mieux comprendre vos réactions possibles face à ce genre de situation, voyons les différentes parties de votre cerveau qui réagissent.
A la vitesse de l’éclair, à la vue du danger, une émotion a parcouru votre cerveau et votre corps et vous a fait réagir, automatiquement, sans réfléchir. La peur vous a fait fuir, la colère combattre ou la tristesse vous replier. Vous avez eu ce qu’on appelle une « réaction de défense ».
Notre cerveau reptilien est notre cerveau le plus ancien, inchangé depuis l’homme de Cro-Magnon (la vue d’un manager furieux produit le même effet sur ce cerveau que l’arrivée inopinée d’un diplodocus).
Sa fonction biologique est de nous alerter s’il y a danger, de nous mettre en sécurité et d’assurer notre survie. Vite. La fuite nous met à l’abri du danger, le combat reconstitue notre énergie, et le repli préserve le peu d’énergie qui nous reste. Nous restons vivants !
C’est un système un peu basique, mais efficace, à court terme en tout cas. Nous pouvons regretter ou nous reprocher ces réactions qui ne sont sans doute pas très adaptées à long terme et peuvent faire des dégâts, sur nous et sur les autres.
Il va falloir trouver une réponse plus adaptée au contexte et moins coûteuse en stress. Nous ne sommes plus des hommes de Cro-Magnon.
Nous avons maintenant deux autres cerveaux : le cerveau « limbique » des mammifères, capable d’empathie et d’apprentissage, et le « cortex » de l’homo sapiens doué de conscience et de langage.
Néanmoins la compréhension et l’accueil de ce fidèle « crocodile » qui nous veut du bien nous permettent de mieux vivre ces réactions désagréables. Nous pouvons alors mieux comprendre aussi celles des autres.
Rendons hommage à cet efficace système de protection !
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