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Comment lutter contre la tentation du perfectionnisme ?

Pascale BélorgeyManager Offre et Expertise
  • Notre cerveau cherche à éviter les punitions

  • Notre cerveau a tendance à privilégier le court terme

  • Notre cerveau aime les situations claires

Nous avons décidé d’aller à l’essentiel pour pouvoir nous consacrer à des objectifs qui nous tiennent à cœur. Nous avons conscience de passer trop de temps à peaufiner nos dossiers, donnant raison à Vilfredo Pareto et sa fameuse loi des 20/80. Alors pourquoi continuons-nous à subir la tyrannie de notre perfectionnisme qui nous pousse à travailler plus que de raison sans effet notable sur nos résultats ?

Notre cerveau cherche à éviter les punitions

S’il est si difficile au quotidien de renoncer à la perfection, c’est que nous comparons « travail parfait » à « travail imparfait ». Dans le langage de notre cerveau, cela revient à faire un choix entre « possibilité d’une récompense » et « risque de punition » ! D’où ce tiraillement presque physique qui nous pousse à continuer malgré nous le travail en cours. La balance penche fortement du côté du perfectionnisme.

Changeons de vocabulaire :

Remplaçons « parfait » par « sur-détaillé » ou « sur-qualité », et « imparfait » par « conforme au besoin ». La comparaison devient tout de suite plus équilibrée. Allons encore plus loin, et invitons notre cerveau à choisir entre « superflu » et « réalisation d’une autre tâche à forte valeur ajoutée ». Nous avons réussi à faire pencher la balance de l’autre côté !

Balance

Notre cerveau a tendance à privilégier le court terme

Si après cela nous avons encore quelques scrupules à abandonner notre tâche en cours, c’est que notre amour-propre est touché. Que vont penser les autres si nous leur livrons un travail en-deçà de nos standards habituels ? S’ils reçoivent un mail que nous n’avons pas pris la peine de relire et dans lequel traine une faute d’orthographe ? Et surtout, qu’allons-nous penser de nous-même si nous nous rendons compte après-coup de cette imperfection ? La sensation désagréable que nous ressentons à cette pensée risque de faire de nouveau pencher la balance vers le perfectionnisme.

Changeons d'échelle de temps :

Admettons que nous renoncions au perfectionnisme pour vaquer à des occupations plus utiles. De quoi se souviendra-t-on dans un an ? De quelques fautes d’orthographes et d’une mise en forme approximative, ou des projets que nous avons réalisés à la place ? Ce sont sur nos résultats que nous sommes jugés, et que nous nous jugeons nous-mêmes, au bout du compte. Or nos résultats dépendent de notre capacité à concentrer nos actions sur des activités à forte valeur ajoutée. En invitant notre cerveau à se projeter dans le futur, (grâce notamment à la visualisation), le poids relatif de nos petites imperfections diminue, au profit de nos projets les plus importants.

Notre cerveau aime les situations claires

Une dernière astuce pour stabiliser notre balance du côté de l'essentiel. Nous avons tous expérimenté le stress de courir pour attraper un train. La tension monte, nous ne pensons qu’à compter les minutes qui nous séparent du départ annoncé…jusqu’au moment où nous savons que nous l’avons raté. La pression se relâche alors brusquement et notre cerveau peut enfin réfléchir sereinement à des solutions alternatives. Un dossier inachevé est comme ce train qui n'est pas encore parti. Il continue de peser sur notre mental. L'important n'est pas de le finir - pour les perfectionnistes que nous sommes, il ne le sera jamais assez ! - mais de libérer notre cerveau de son poids.

Déclarons la clôture officielle du dossier en cours :

Pour plus d'astuces, retrouvez la boîte à outils de la gestion du temps

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Ecrit par

Pascale Bélorgey

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