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Gestion du temps : comment optimiser notre énergie ?

Pascale BélorgeyManager Offre et Expertise
  • 1. Les énergies fossiles : notre capital santé

  • 2. L'énergie marémotrice : notre sommeil

  • 3. L'énergie hydraulique : nos périodes de déconnexion

  • 4. Le feu de bois dans la cheminée : nos boosters

  • 5. L'énergie éolienne : adapter notre rythme à l'énergie disponible

  • 6. L'énergie solaire : nos émotions positives

Notre énergie est l'un des 5 leviers de la gestion du temps, et non le moindre. Elle est le carburant nécessaire à toutes nos activités. Nous avons à notre disposition plusieurs sources d'énergie, tout comme notre jolie planète. A nous de nous en montrer bons gestionnaires, pour optimiser leur puissance tout en préservant nos réserves sur le long terme.

Gestion du temps

1. Les énergies fossiles : notre capital santé

Dame Nature nous a doté d'une santé qui est notre capital le plus précieux.  A l'instar des énergies fossiles, elle est non renouvelable. Une fois entamée, il lui faut un temps démesurément long pour se reconstituer, et nous n'y arrivons jamais totalement. Nous gardons au fond de nous une fragilité qui exige une vigilance particulière. D'où l'importance d'effectuer des check-up médicaux réguliers pour vérifier qu'aucune dérive majeure ne la met en danger.

Pour la préserver, rien de tel qu'une bonne hygiène de vie, une alimentation saine, un rythme qui respecte nos besoins physiologiques, un bon moral.  Plus nous puiserons dans les autres sources d'énergie disponibles, mieux nous préserverons ce capital vital.

2. L'énergie marémotrice : notre sommeil

C'est l'une des sources d'énergie les plus importantes pour préserver notre capital santé. Consommée avec régularité en quantité suffisante, elle nous permet de récupérer avec efficacité des efforts fournis dans la journée. Notre défi quotidien est donc de dormir suffisamment. Et c'est un véritable défi, car nous avons toutes sortes de bonnes raisons de reculer l'heure de nous mettre au lit : rituels familiaux ou sociaux, envie de profiter d'une soirée déjà trop courte, d'attendre la fin du film, de finir un chapitre, etc. Nous bâillons, luttons, résistons... et laissons passer le premier train du sommeil. Or, le suivant ne passe que dans 1h30 environ, parfois un peu moins, parfois un peu plus selon les individus. Nous croyions avoir repoussé notre nuit de sommeil d'un quart d'heure, et c'est tout un cycle que nous avons perdu.

Or, le nombre de cycles enchaînés au cours d'une même nuit a son importance. Car la dernière phase de chaque cycle, celle que nous nommons le sommeil paradoxal, celle des rêves, est la plus propice à la récupération psychique. Et cette phase-là s'allonge à chaque nouveau cycle. En écoutant le soir les signaux de fatigue de notre corps - nos premiers bâillements, le relâchement de nos muscles - nous pouvons dormir un cycle supplémentaire. Nous offrons alors à notre esprit un espace plus grand pour se ressourcer, trier les informations de la veille, vagabonder à la recherche de nouvelles idées lumineuses.

Pour la même raison, il est cruel d'interrompre brutalement un cycle par la sonnerie d'une alarme. Lorsque nous n'avons pas d'impératif horaire absolu, il est préférable de nous réveiller naturellement. Nous n'en serons que plus efficaces dans la journée.

3. L'énergie hydraulique : nos périodes de déconnexion

A chaque fois que nous nous déconnectons vraiment du travail, c'est comme si nous fermions les vannes du barrage qui alimente notre productivité pour permettre à notre lac intérieur de reconstituer son niveau d'eau. Plus la déconnexion est totale, meilleure est l'étanchéité du barrage. Plus la pause est longue, plus notre lac a le temps de se remplir pour donner à notre centrale hydraulique une puissance durable.

C'est pourquoi nos grandes vacances nous ressourcent autant. Surtout lorsque nous cessons réellement de penser à notre activité professionnelle, lorsque nous résistons à la tentation de consulter nos mails désormais à portée de main dans nos Smartphones. Une vraie coupure le week-end a un effet similaire, même si la pause est plus courte. Elle permet de prolonger le bénéfice des vacances plus longtemps. Nos activités extraprofessionnelles, lorsqu'elles nous permettent de "débrancher notre cerveau", agissent comme des joints étanches qui évitent les fuites inutiles et le gâchis d'énergie.

4. Le feu de bois dans la cheminée : nos boosters

Le café, le thé ou des friandises sucrées peuvent booster notre énergie momentanément. Cependant, il s'agit d'une énergie d'agrément, comme le feu de bois dans la cheminée. Il chauffe peu, ne rayonne pas très loin, mais sa convivialité fait du bien. Ses effets se dissipent rapidement dès qu'il s'éteint et nous sommes vite tentés de remettre une bûche dans le foyer. Il risque même de nous faire oublier le plus important : hypnotisés par la beauté des flammes, nous croyons tenir debout et nous oublions d'écouter notre corps nous dire qu'il a besoin de repos.

Ces boosters sont donc à consommer avec précaution : en nous procurant une énergie éphémère et factice, ils risquent de nous induire en erreur sur notre niveau de fatigue réel. Dix tasses de café peuvent soutenir notre productivité pour finir un dossier, mais elle ne remplaceront jamais une bonne nuit de sommeil en termes de récupération. Lorsque la surcharge de travail nous pousse à aller au-delà de nos limites, il est plus efficace de chercher à optimiser notre consommation d'énergie.

5. L'énergie éolienne : adapter notre rythme à l'énergie disponible

Une manière très efficace d'optimiser notre énergie est de nous inspirer des éoliennes, dont la production suit le gré du vent. Ecologiques, elles n'épuisent aucune réserve. Opportunistes, elles profitent de l'énergie cinétique disponible à un instant T.

Nous pouvons optimiser notre consommation d'énergie en adaptant nos activités à nos rythmes chronobiologiques. Réserver nos matinées avant 11h, quand notre cerveau est au maximum de sa capacité, pour travailler sur les dossiers de fond qui demandent réflexion et concentration. Accepter de faire des tâches moins cérébrales aux heures creuses. Planifier des réunions de créativité pour notre pic d'efficacité de l'après-midi, vers 15h30. Ainsi, nous ne gâcherons pas nos meilleurs neurones à des tâches de moindre importance - ce qui est frustrant - et nous cesserons de nous astreindre à produire un résultat quand notre cerveau en est tout simplement incapable - ce qui est épuisant. Nous serons non seulement plus efficaces, mais nous éliminerons aussi les toxines liées aux émotions négatives. Car les émotions négatives fatiguent !

6. L'énergie solaire : nos émotions positives

Si les émotions négatives fatiguent, les émotions positives, au contraire, nous donnent de l'énergie. La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons améliorer l'efficacité de nos capteurs solaires quel que soit le climat de notre région - quel que soit notre environnement externe. Par exemple, en augmentant leur sensibilité. C'est-à-dire en étant attentif à tout motif de satisfaction, en savourant chaque petit bonheur, en se remémorant le soir les bons moments de la journée. Il s'agit en quelque sorte d'accorder plus d'attention à la partie ensoleillée de nos journées qu'aux zones d'ombre.

Nous pouvons également augmenter la surface de nos capteurs en multipliant les occasions d'avoir des émotions positives. Partir en week-end avec des amis (vive la combinaison des sources d'énergie !) ou mener des projets avec des personnes qui nous ressourcent tant il est agréable ou amusant de travailler avec elles.

Enfin, nous pouvons orienter nos capteurs dans la direction de notre soleil intérieur. Orienter nos activités vers ce qui nous fait plaisir ou nous passionne. Alors, le travail lui-même devient source d'énergie. La joie de construire, de créer, d'œuvrer pour quelque chose qui nous tient à cœur nous porte et nous transporte.

Pour plus d'astuces, retrouvez la boîte à outils de la gestion du temps

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Ecrit par

Pascale Bélorgey

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