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L'IASB a lancé en 2014 son étude sur la mise en oeuvre de la norme IFRS 3 après plusieurs années d'application. On peut lire dans les médias professionnels de nombreux avis et il est intéressant de faire un point de la situation actuelle et des reproches que l'on peut lire ou entendre sur la dépréciation du goodwill.
A ce jour le référentiel IFRS interdit l'amortissement du goodwill et impose la réalisation d'un test de dépréciation annuel du goodwill. Si la valeur recouvrable du goodwill est inférieure à sa valeur comptable une dépréciation doit être effectuée et celle-ci est irréversible. Une dépréciation du goodwill traduit en définitive une évolution défavorable d'un investissement réalisé. Ce sujet est au coeur des préoccupations lorsque le contexte économique devient plus difficile ce qui est malheureusement la situation actuelle.
Si je me place du point de vue du préparateur des comptes, trois reproches essentiels me semblent à formuler :
Au final, un processus lourd et complexe, consommateur de temps et de ressources pour un bénéfice en terme de lecture des comptes discutable. En effet, le test de dépréciation contient un fort degré de subjectivité dans un domaine la comptabilité où l'on s'attend à des données plus objectives. Peut-on imaginer un autre modèle ?
On peut dessiner quatre alternatives à l'approche de la dépréciation imposée actuellement par l'IASB:
Le retour à un modèle d'amortissement du goodwill est difficile à envisager car cela serait un retour en arrière surprenant. Par contre, une simplification du test de dépréciation serait à l'évidence bienvenue et espérée par les préparateurs des comptes. Le feuilleton du goodwill n'est sans doute pas terminé, attendons le prochain épisode.
Opération impossible