Capacité de réussir : faut-il avoir trop ou trop peu de confiance ?
Thomas Chamorro-Premuzic, enseignant à l’University College London, a fait une analyse forte intéressante au sujet de la confiance dans la capacité de réussir relayée dans la Harvard Business Review.
« Avoir peu confiance en soi pousse à rééquilibrer ses objectifs de façon plus réaliste et motive à travailler dur pour les atteindre »,
« Les personnes hyper performantes ont souvent peu confiance en elles mais elles redoublent d’efforts ».
Commentons cette idée!
Au premier abord l’idée semble quelque peu provocante.
Ces personnes ont-elles vraiment un manque de confiance ? Je pense plutôt que cela représente le niveau de confiance idoine, celui qui permet à l’individu de douter, de se questionner, de prendre des risques et de se mettre en mouvement. La confiance ne représente pas un état statique. La confiance est un ressenti dynamique.
Pour l’illustrer par une image, prenons l’exemple de la marche à pied. On peut dire que les piétons sont plus souvent en déséquilibre que les gens assis qui eux semblent plus stables. Il en va de même avec la perception que l’on a de soi, elle est en mouvement.
Le sentiment de confiance en soi provient de l’estime de soi qui elle-même est un sentiment personnel basé sur l’écart perçu entre la personne que je souhaite être et celle que je suis. Il s’agit d’une perception personnelle. Dès lors qu’il y a écart il y a doute sur soi, certes, mais la confiance provient du sentiment d’être capable ou pas de gérer ce doute et de combler cet écart. C’est la raison pour laquelle les personnes mettent en œuvre les démarches nécessaires pour satisfaire leurs objectifs.
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Pour en savoir plus : (en anglais) Less-confident people are more successful