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Un baromètre réalisé en 2013 pour le cabinet BDO et la Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes montre que la préoccupation environnementale ne constitue une priorité que pour 6 % des responsables financiers. Au travers de deux articles, nous allons nous efforcer de montrer tout l’intérêt pour le DAF de s’intéresser à cette préoccupation.
La responsabilité sociale et environnementale (RSE) constitue une préoccupation croissante des entreprises. Certes, l’importance des enjeux varie selon la nature de l’activité. La loi du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle II précise que l’objectif de la démarche est d’inviter toutes les entreprises à s’interroger sur les incidences sociales et environnementales de leur activité pour qu’elles puissent mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires.
Cette loi étend notamment l’obligation à partir de 2012 d’émettre un bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) aux entreprises non cotées à partir de certains seuils : entreprises situées en France ayant au moins 500 salariés et un total bilan ou un chiffre d’affaires au moins égal à 100 millions doivent publier ce rapport.
Ce dernier doit chiffrer en équivalent dioxyde de carbone les émissions directes de CO2 provenant de sources fixes et mobiles ainsi que les émissions indirectes (consommation d’électricité, de chaleur, vapeur, froid).
Le rapport retrace généralement l’évolution de ces émissions sur les 3 ou 4 dernières années ramenées à l’évolution de l’activité. A ce bilan s’ajoute une description des mesures prévues à 3 ans sur lesquelles l’entreprise s’engage pour réduire ces émissions. Ce rapport peut être évalué par un cabinet extérieur qui en pointe les éventuelles lacunes.
A titre d’exemple, le rapport RSE 2012 du groupe FROMAGERIES BEL liste les actions suivantes :
Illustration : le rapport RSE 2012 du groupe FROMAGERIES BEL définit la structure suivante :
« Sous l’autorité du vice-président Ressources Humaines et développement durable, lui-même rattaché au Président directeur général du groupe, la direction RSE diffuse la démarche depuis 2010. Le plan d’engagement opérationnel et les objectifs chiffrés qui en découlent font l’objet d’une validation par la direction générale et d’un suivi par le comité de direction.
La direction RSE a pour mission d’accompagner les différentes directions dans l’élaboration d’une stratégie, de sensibiliser et de former l’ensemble des collaborateurs, de mettre en place des outils de mesure, de partager la politique RSE et les progrès du groupe avec les parties prenantes externes et internes, ….L’impulsion donnée par la direction RSE trouve des relais dans toute l’organisation via deux réseaux dédiés : un réseau d’experts métiers et un réseau de correspondants locaux issus des zones et principaux pays du groupe ».
Beaucoup d’entreprises l’utilisent comme une aide pour faire un diagnostic et définir une stratégie RSE.
Chaque entreprise doit se positionner par rapport à la préoccupation du développement durable. L’étude de l’INSTITUT RSE MANAGEMENT identifie trois types de réactions :
Les promoteurs de la RSE plaident pour un reporting intégré qui combine les indicateurs de développement durable et les indicateurs financiers pour obtenir une vision globale de l’entreprise
Concernant les groupes cotés, une enquête de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de novembre 2013 menée sur un échantillon indique que la RSE occupe en moyenne 24 pages soit 9% de la taille du document de référence.
L’ISR consiste à prendre en compte dans les décisions d'investissements et de gestion d'actifs des critères sociaux, éthiques ou environnementaux en plus des critères financiers traditionnels. Dans son numéro du 2 décembre, la revue Option Finance publie un dossier sur la « crise de croissance de l’investissement socialement responsable (ISR) ».
Une récente étude du cabinet RSE ETUDE MANAGEMENT mentionne plusieurs travaux qui montrent une corrélation positive entre le degré d’engagement RSE et la performance économique de l’entreprise.
Nous verrons dans l'article La place du DAF dans la RSE - partie 2 en quoi la politique environnementale rejoint les préoccupations fondamentales du DAF : l’amélioration de la performance économique et la maîtrise des risques.
Opération impossible