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Nous n’avons pas tous la même facilité à décider vite et bien, le même goût pour la décision, la même audace pour soi et les autres, nous sommes inégaux face à la prise de risque et nous ne décidons pas toujours de la même manière selon les contextes.
Nous savons que décider fait appel à la rationalité et qu’il est utile de peser le pour et le contre et s’appuyer sur des matrices et des outils, mais grâce aux neurosciences, nous savons aussi que les émotions guident la plupart de nos choix . Alors comment décider plus efficacement ?
Dans le monde complexe et insaisissable qui est le nôtre, chaque jour nous devons décider pour nous, nos équipes, nos clients, nos partenaires : réorganiser ou pas, promouvoir tel collaborateur ou tel autre, déménager ou s’agrandir, choisir un fournisseur, voter, accepter un challenge ou un autre.
Il s’agit avant tout de savoir quelle personne je suis, comment je fonctionne, quels sont mes désirs, mes aspirations profondes, les valeurs qui guident mon action, ce qui m’est essentiel, mes ancrages (équilibre de vie, confort matériel, réussite financière …) et traduire ses valeurs en équivalences.
S’orienter vers l’objectif à atteindre davantage que sur ce qui pose problème facilite la mise en mouvement.
Débusquer les petites voix intérieures qui nous gouvernent et nous paralysent quand nous devons décider, le « sois parfait », le «sois gentille», le « sois fort », etc..
Ces biais qui permettent au cerveau d’économiser du temps ou de l’énergie sont souvent inconscients et à l’origine des erreurs de perception, de jugement, des préjugés…
Convoquer (au moins mentalement), celles et ceux qui comptent ou ont compté dans les différentes étapes de notre vie, ou pour solliciter leur aide car ils ont toujours été de bon conseil ou au contraire pour s’en affranchir et faire différemment.
Il ne faut jamais décider sous l’emprise de la colère ou la tristesse, quand l’intensité émotionnelle est à son paroxysme mais il est précieux d’être attentif à ce que nos sens et sensations nous disent pour éclairer notre décision.
La matrice SWOT a le principal mérite de calmer notre cerveau en facilitant nos arbitrages et en objectivant nos décisions.
Identifier les facteurs de risque, les enjeux des acteurs impactés et envisager la stratégie adaptée vis-à-vis de chacun.
Aller à la rencontre des autres, faire des séances de créativité avec l’équipe ou des pairs, parler aux autres pour faire jaillir les idées neuves, décalées, s’offrir un autre angle de vue.
Comme toujours, il y a des moments où il est bon d’agir et des moments où il faut attendre. Faire savoir aux autres ce qu’on a décidé est aussi une question de timing et de synchronicité !
Opération impossible