Recevez notre newsletter Commercial
En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir tous les mois les derniers articles du Mag Commercial Cegos et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire via les liens de désinscription. Vos données personnelles sont utilisées dans le cadre strict de l’exécution et du suivi de votre demande par les services CEGOS en charge du traitement. Elles sont nécessaires à l’exécution de ce service. Elles sont conservées pour une durée de trois ans à compter de notre dernier contact. En application de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de limitation du traitement ainsi que d’un droit d’opposition et de portabilité de vos données si cela est applicable que vous pouvez exercer en vous adressant à CEGOS, DPO- Direction des Systèmes d’Information, 19 rue René Jacques, 92798 Issy-les-Moulineaux. Vous bénéficiez également du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle si nécessaire.

N comme... Négocier

Sara TuckerConsultant

Aujourd'hui, N comme... Négocier

Beaucoup a déjà été dit sur la négociation commerciale et je vais m'intéresser aujourd'hui à un phénomène très conjoncturel que j'appellerai la négociation post-contrat.

Vous avez rencontré un de vos clients, vous avez bien compris son besoin, vous lui avez envoyé une  proposition. Le client vous rappelle, vous dit que la proposition correspond exactement à son besoin.... Mais que ça ne passer pas en budget et qu'il va falloir trouver une solution...

Afin d'alléger les coûts, vous essayez avec votre client d'alléger la solution... Choix qui vous permet, fort légitimement, de ne pas dégrader vos marges. Vous arrivez à un accord acceptable pour les deux parties.

Quelques temps après, le client constate que cette solution "light" ne fait finalement pas l'affaire. C'est à ce moment qu'il nous demande de réintégrer "un minimum pour que ça fonctionne..." tout en insistant pour que le budget reste inchangé.

Pour éviter de se faire piéger, deux pratiques s'imposent, et ce en amont de la décision :

  1. Bien décliner les effets et les risques du "light"
  2. Acter dans la proposition finale le prix des éléments enlevés de la solution d'origine, en les exprimant en tant qu'options.

Ceci permet dans un premier temps de mettre le client face aux risques d'un  choix qui resterait le sien et pas votre proposition, et, dans un deuxième temps, de s'y référer pour poser le cadre de la négociation post-contrat.

Dans certains cas, la solution réside dans le fait de savoir refuser et dire NON, en s'appuyant :

  1. Sur les enjeux pour le client et les risques d'une solution incomplète s'il allège trop le dispositif,
  2. Sur le fait que réintégrer à coût zéro un tel aspect du dispositif nous empêche de livrer une solution de qualité.

C'est certainement plus simple à dire qu'à faire, mais salutaire à moyen terme.

A lire aussi :

5 bonnes raisons de faire silence

Improvisation appliquée à la négociation

Contrat cadre : les clés de succès

La vente précède toujours la négociation

Ecrit par

Sara Tucker

En savoir plus
newsletter image

Recevez nos newsletters

Formation, Management, Commercial, Efficacité pro

Abonnez-vous