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Journée de la gentillesse : pourquoi les gens ne sont-ils pas plus gentils ?

Alain DulucManager Offre et Expertise Développement Personnel Cegos
  • J’ai peur de ne pas être important

  • J’ai peur de ne pas être compétent

  • J’ai peur de ne pas être aimable

  • J’ai surtout peur de ne pas savoir faire face

  • Alors je ne serai pas gentil

A l’occasion de la journée sur la gentillesse, posons-nous la question : pourquoi les gens ne sont-ils pas plus gentils ? Les gens pourraient être plus gentils si seulement ils n’avaient pas peur. Mais de quoi les gens ont-ils peur ? Des autres ? Non, car contrairement à ce qu’on pourrait croire l’individu n’a pas peur des autres. L’individu a peur de lui-même.
Explications.

Journée de la gentillesse

Pourquoi les gens ne sont-ils pas plus gentils ? Parce que le défaut de gentillesse est la marque de doutes personnels... vis- à-vis de soi. Dès les premiers instants de la vie, le psychisme commence à élaborer des mécanismes destinés à se protéger soi-même de ses propres peurs. Mais, bien que protecteurs et structurants, ces mécanismes de défense altèrent la représentation de l’autre et la qualité de la relation.

J’ai peur de ne pas être important

Jusqu’à un certain point tout individu a besoin de se sentir important. Cela se produit quand la nature des contacts et des relations correspondent à ce qu’attend la personne. L’enfant recherche la compagnie de ses camarades, l’adulte celle de ses collègues. En même temps qu’il  recherche le niveau satisfaisant d’importance pour lui, l’individu craint de n’être pas important.  Ainsi,  l’enfant croit que ces camarades l’ignorent et ne veulent pas jouer avec lui ; le collaborateur pense que son manager ne fait pas attention à lui. Autant de doutes qui vont perturber leur relation.

J’ai peur de ne pas être compétent

Tout individu a besoin de se sentir compétent. Cela le conduit à prendre en charge les situations qui le concernent.  Par exemple, les devoirs d’école pour l’enfant, les projets professionnels pour l’adulte. Mais en même temps qu’il recherche ce sentiment de compétence, l’individu doute de sa propre compétence. Cela peut arriver à un enfant qui n’arrive pas à trouver la bonne réponse en classe, ou à l’adulte qui ne sait pas quoi répondre à son chef en réunion et se sent humilié. Par défense il peut devenir agressif.

J’ai peur de ne pas être aimable

Tout individu a besoin de se sentir aimable. Cela conduit la personne à être chaleureuse ou amicale envers les autres. L’enfant comme l’adulte sont concernés par ce besoin. Là aussi, en parallèle à cette recherche d’être aimé, le doute existe de ne pas être digne d’être aimé.  Ce qui survient chez l’enfant à qui on ne dit pas qu’on l’aime mais aussi chez l’adulte qui pense qu’on lui cache quelque chose.

J’ai surtout peur de ne pas savoir faire face

Mais, en deçà de ces peurs, il est une peur primaire, celle de ne pas savoir faire face. En particulier le sujet a peur de ne pas savoir faire s’il était ignoré, humilié ou rejeté par les autres, doutes qui renforcent ses sentiments de ne pas être important, compétent ou aimable.

Alors je ne serai pas gentil

Ainsi, aux trois besoins de bases que sont l’importance, la compétence et l’amabilité, correspondent les trois peurs profondes, expérimentées par tout être humain de manière plus ou moins forte dans son enfance :

  • La peur de ne pas être important, d’être insignifiant ou ne valant pas la peine est ressentie par l’individu comme « je ne suis pas important »
  • La peur d’être incompétent, d’être incapable est ressenti comme « je suis incompétent » ;
  • La peur de ne pas être aimable, ni digne d’amour, ou de ne pas être aimé est ressenti comme « je ne m’aime pas ».

Or, pour un être humain en devenir, il est difficile de vivre avec des sentiments de doute vis-à-vis de soi. Aussi le psychisme a-t-il imaginé des mécanismes de défense psychologiques dont le but essentiel est de protéger l’individu de ses propres craintes à l’égard de lui-même.

Ainsi plutôt que de penser « je ne m’aime pas », les défenses transforment le doute en « je ne t’aime pas », ou « tu ne m’aimes pas ». De manière inconsciente c’est logique : « je ne serai pas gentil avec toi puisque tu ne l’es pas avec moi ».

Autant commencer par être gentil avec soi-même.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire:

« La méthode Schutz avec les mots de tous les jours »

« L’Elément Humain »

« Leadership et Confiance »

Ecrit par

Alain Duluc

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