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Formation, Management, Commercial, Efficacité pro
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Nous sommes dans une période intermédiaire : entreprises et salariés commencent juste à s’approprier la réforme de 2004, et une nouvelle loi se prépare à horizon fin 2008… Cette période est propice aux bilans et réflexions sur ce que doit être un système national de formation professionnelle.
Plusieurs bilans rendus publics récemment (AEF n° 95308 du 24 avril, n°95734 du 05 mai) viennent bousculer certaines idées reçues sur un système qui serait foncièrement inégalitaire, « opaque » et « à bout de souffle».
A la demande du Comité Paritaire pour la Formation Professionnelle, trois évaluations ont été rendues sur l’impact de la réforme de 2003-2004, par les cabinets Barthélémy & Associés et Jean-Marie Luttringer du cabinet Circé, KPMG et Ambroise Bouteille & Associés.
De ces évaluations, les grandes lignes suivantes peuvent être dégagées :
La réflexion actuelle des partenaires sociaux en vue de l’amélioration de notre système national de formation continue doit se situer dans la prolongation de ces bilans. Les débats actuels portent sur trois thèmes principaux :
Faut il ou non défiscaliser, c'est-à-dire renoncer à l’obligation légale pour l’employeur de contribuer au financement de la formation professionnelle ?
Comment permettre au système de formation professionnelle de contribuer à la sécurisation des trajectoires professionnelles ? L’ANI du 11 janvier 2008 pose une première pierre en prévoyant la « portabilité » du DIF pour le salarié qui quitte son emploi et remplit les conditions pour bénéficier de l’assurance chomage (voir sur ce blog la note du 18 avril). Mais il ne prévoit de financement de cette portabilité que par les OPCA. Les propositions de la DGEFP (AEF n° 89833, 15 janvier 2008) vont plus loin, avec la création d’un "Fonds régional de sécurisation des parcours professionnels » financé par l'État, le conseil régional, et les entreprises.
Quelle que soit la décision retenue, il est fort probable que le DIF devienne un droit attaché à la personne quelque soit son statut, et « emporté » par elle dans les différentes étapes de sa vie professionnelle.
Faut-il restreindre le nombre des OPCA ? De nombreux rapports ont dénoncé « l’opacité » du système, et surtout sa focalisation sur le respect de critères administratifs qui ne préjugent en rien de la qualité des actions de formation, ni de leur efficacité. Mais il faut aussi considérer la réelle prestation de service des OPCA, en particulier pour les TPE-PME. Il est probable que l’on arrivera en la matière à une solution de compromis, aboutissant à une réduction du nombre des OPCA, à des précisions sur les règles d’utilisation des fonds mutualisés, et à l’organisation de meilleurs services de proximité pour les entreprises.
Notre système est très certainement perfectible. Il me semble que deux axes d’amélioration doivent être pris en compte :
Opération impossible