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Il était une fois un jeune médecin qui s’était instruit auprès des professeurs les plus réputés de l’université de Montpellier. Avide de savoir, il avait prolongé ses études et appris l’état de l’art dans toutes les disciplines qui avaient une chaire dans ce prestigieux établissement. Lorsqu’il eut reçu tous les diplômes avec les honneurs du jury, il alla trouver le doyen de la faculté et s’enquit d’un autre lieu où il pourrait parfaire ses connaissances de la médecine.
L’œil du doyen s’alluma d’une lueur malicieuse.
Puis, le doyen sortit d’un tiroir un parchemin. Il écrivit deux lignes à la plume d’oie avant de cacheter la lettre avec le sceau de l’université. Il la tendit au jeune médecin interloqué :
Le jeune médecin noua donc son balluchon et partit sur les chemins à la recherche du Mage Ran. Après plusieurs semaines de marche, il le rencontra enfin dans une auberge bercée du chant des cigales. Son allure était celle d’un homme qui ne ménageait pas sa peine. Son manteau était usé, son visage buriné par le soleil qui frappait les routes de Provence, ses yeux creusés par les longues soirées de veille auprès des malades.
Le jeune homme se présenta et lui tendit la lettre cachetée du sceau de l’université. Le mage prit le parchemin et le fourra dans sa besace. Le jeune médecin commençait à douter de la confiance que le doyen accordait au mage.
Un grand silence succéda à ces paroles. Le jeune médecin était déçu et en colère d’avoir perdu tout ce temps à rechercher le Mage Ran. Tout cela en vain.
Cette fois, le jeune homme hésita avant de répondre.
C’est ainsi que le jeune médecin entra au service du Mage Ran. Avec lui, et dans la variété des situations qu’ils rencontraient en chemin, il apprit son métier et devint un des médecins les plus fameux de son temps. Un jour, alors qu’ils se trouvaient précisément dans l’auberge où ils s’étaient rencontrés, le jeune médecin remarqua :
Le Mage sourit et sorti la lettre écornée de sa besace. Le jeune médecin la décacheta et lu ce qu’il avait fini par deviner : « Mon vieil ami, l’érudition de ce jeune homme est dans sa tête. J’ai fini mon travail. A toi de la faire descendre dans son cœur et dans ses mains ».
Opération impossible