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Dans un monde du travail en pleine transformation, la prise de poste managériale constitue un tournant majeur dans une carrière. Pourtant, ce passage reste encore trop souvent perçu comme une formalité. Le Baromètre Cegos 2025 sur les Primo-Managers*, menée dans 10 pays, révèle un décalage persistant entre les attentes des primo-managers et la réalité de leur accompagnement.
Alors que 78 % des primo-managers en France – et 69 % niveau mondial – déclarent avoir choisi volontairement de devenir manager, 56 % des RH français affirment que les collaborateurs identifiés ne souhaitent pas accéder à cette fonction. Une divergence qui souligne la difficulté des entreprises à identifier, mobiliser et encourager les talents managériaux internes.
« Contrairement à certaines idées reçues, l'aspiration des collaborateurs à devenir managers ne s'inscrit pas prioritairement dans une logique de progression hiérarchique. Si l'enjeu salarial demeure un facteur d'attractivité non négligeable, ils souhaitent avant tout pouvoir agir concrètement sur les leviers de performance, apporter des solutions et avoir un impact opérationnel. »
— Laurence Ballereaud, directrice de projets de formation sur-mesure en Management & Leadership chez Cegos
Les résultats de l’enquête battent en brèche certains stéréotypes. Ce ne sont pas les perspectives de carrière ou le prestige du titre qui attirent les futurs managers. Ce sont :
48 % des RH français (44 % au niveau mondial) pensent que les collaborateurs et collaboratrices sont attirés par l’ascension hiérarchique. Mais quand on leur pose la question, ils ne sont que 30 % en France (26 % au niveau mondial) à se dire motivés par cette progression hiérarchique. Le contraste est notable.
Voici un comparatif des réponses à la question sur ce qui attire dans le rôle de manager pour les primo-manager et la perception des RH
Si les primo-managers s’engagent, c’est aussi dans un contexte de plus en plus exigeant. Ils doivent :
Aussi ce n’est pas étonnant que 40 % des RH français, (42 % au niveau mondial), déclarent avoir du mal à recruter ou identifier des managers potentiels. L’une des principales difficultés réside dans la détection des compétences comportementales nécessaires à cette fonction. 56 % des RH français, et 68 % au niveau mondial, estiment que leurs collaborateurs et collaboratrices ne disposent pas toujours des qualités comportementales nécessaires pour accéder à ces fonctions.
« Le rôle est de moins en moins perçu comme un relais d’expertise, et de plus en plus comme un levier de transformation, de conduite du changement et de mobilisation des équipes. »
— Laurence Ballereaud
Les données de notre baromètre 2025 soulignent l’importance de mieux anticiper dans la montée en compétences managériales. Identifier les bons profils, leur proposer des formations ciblées et leur donner le temps d’intégrer leur nouvelle posture est indispensable.
C’est aussi un levier stratégique pour les entreprises : mieux préparer les primo-managers, c’est sécuriser les prises de poste, améliorer la performance collective et renforcer l’engagement dans un rôle encore trop souvent perçu comme une promotion "par défaut".
*Le Baromètre Cegos 2025 sur les primo-managers a été administré auprès de 4700 primo-managers et RRH/DRH dans 10 pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique latine.
Opération impossible