Meilleurs vœux !
En ce temps ou la crise impacte nos activités et nos vies professionnelles, ou le pessimisme peut nous gagner à force de constats d’impuissance et de récits de catastrophes, je vous propose d’aborder cette nouvelle année avec une vision « renouvelée » des traditionnelles bonnes résolutions.
1. Avoir à l’esprit que notre cerveau est par nature optimiste
Dans un dernier article du Figaro, on nous apprend que notre cerveau fonctionne avec ce que les psychologues cognitivistes nomment un biais d’optimisme , selon Talit Sharot professeur en neurosciences et en psychologie à l’University collège de Londres « Quand il s’agit de prédire ce qui va nous arriver demain, la semaine prochaine ou dans cinquante ans, nous surestimons la probabilité des événements positifs et sous-estimons celle des évènements négatifs »
2. Utiliser notre « optimisme constitutionnel » pour construire une vision positive de cette nouvelle année
Alors que faire de cette découverte ? En prendre conscience, peut nous aider, dans cette période de contexte économique morose à faire face, et à envisager notre activité professionnelle de 2012 avec enthousiasme quels qu’en soient les écueils prévisibles.
3. Appliquer à bon escient les méthodes de « vision positive »
Voir plus loin que la crise, continuer à croire en nos projets, nos idées et porter vers les équipes un discours de soutien et d’encouragement pour collectivement surmonter les difficultés économiques. L’optimisme est physiquement présent dans notre cerveau et l’imagerie cérébrale montre que ce sont deux régions particulières qui sont activées, qui impliquent également les émotions et la motivation.
4. Renforcer sa capacité managériale à communiquer avec efficacité
Utiliser un filtre d’optimisme dans notre mode communication peut se révéler efficace : certes la situation présente est difficile, mais demain est porteur d’espoir d’amélioration et les efforts collectifs un gage de ce potentiel.
5. Aborder toute nouvelle situation comme un défi intéressant à relever
En effet, chaque moment ou décision « difficile » peut être l’occasion de voir les choses sous un jour nouveau et de transformer une contrainte en une opportunité. Trouver ensemble des solutions inédites pour faire face à un contexte difficile, transformer la perte de repères en défi à relever, voilà un projet managérial mobilisateur !
6. Faire acte de pragmatisme face aux difficultés potentielles
Selon la psychologue canadienne J Polivy de l’université de Toronto, il faut se souvenir que nous allons abandonner des choses que nous aimons, nos mauvaises habitudes, pour faire des choses que nous n’aimons pas , donc savoir que ce sera difficile » et l’aborder en pleine conscience .
7. Se préparer aux catastrophes
Les psychologues cognitivistes l’ont démontré « celui qui réussit est celui qui sait prévoir les scénarios catastrophes et a préparé un faisceau de solutions possibles pour les affronter » le plan B n’est pas un acte de pessimisme mais au contraire une assurance de bonne gestion.
8. Revoir sa propre relation au temps
Toujours, selon J Polivy il nous faut « accepter l’idée que les changements vont nécessiter des modifications réelles et soutenues de nos comportements et que ce sera lent, difficile et conduira à des résultats progressifs et modérés plutôt qu’à des changements importants, faciles et immédiats ».
9. Valider sa propre capacité individuelle à « faire face »
Selon l’article « nous sommes plus facilement pessimistes pour la situation économique du pays, de l’entreprise, que pour notre situation personnelle ». Et vous dans votre rôle de manager comment pouvez-vous mobiliser vos propres ressources individuelles d’optimisme ?
10. Se préserver en tant que personne
Plus que jamais dans un contexte difficile, il est primordial de se ménager des moments « à soi » ou l’on retrouve un temps de réflexion personnelle, de prise de recul face à la frénésie de la vie professionnelle.
11. Ecouter ses propres besoins psychologiques pour exercer son métier de manager
Chacun a des besoins différents : être reconnu pour soi-même, pour sa compétence, pour ses opinions, pour sa capacité à agir, à réfléchir, pour sa facilité de contacts….Identifier ses propres besoins, veiller à les satisfaire, permet de les prendre en considération et de « tenir » dans les moments difficiles.
12. Enfin, en dernier recours, ne pas oublier les recettes anciennes et éprouvées
L’article nous dit que « le biais d’optimisme est une bonne chose pour notre santé et notre bien-être général. Ainsi l’espoir apaise l’esprit, diminue le stress et améliore la santé physique ». Je vous rappelle la phrase clef de la célèbre méthode Coué : « Chaque jour à tout point de vue je me sens de mieux en mieux » et vous laisse méditer …..
BELLE ANNEE 2012