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Les vacances sont propices à la déconnexion, la prise de recul et un bilan qui débouche sur les bonnes résolutions de rentrée dans les domaines professionnels et personnels.
« Dorénavant, je vais cesser de… commencer à… ». Peut être s’agit-il de nouvelles résolutions ou peut être d’autres déjà prises l’année dernière à la même époque et qui ont fait long feu en laissant leurs cohortes de sentiments désagréables : agacement, frustration voire culpabilité. Pourquoi ces résolutions pourtant sincères ne résistent elles pas à l’épreuve du quotidien ?
Comment faire pour qu’elles perdurent dans le temps ?
Les raisons invoquées aux « rechutes » sont multiples : démarrage en trombe sur tous les plans, manque de motivation, de persévérance, de temps… Et si l’on regardait ces belles décisions de rentrée comme un changement analogue à ceux que vous conduisez en tant que manager. La personne qui énonce la bonne résolution qu’elle souhaite mettre en œuvre est bien évidemment sincère et, en cette mi-septembre, peut-être est-elle en train de batailler avec elle-même à coups de « il faut que je… ». Le discours sur les bonnes résolutions tient du Programme Officiel (Concept de l’approche systémique) qui consiste à énoncer les inconvénients de la situation actuelle et les avantages de la situation souhaitée : « mes collaborateurs me reprochent de ne pas être suffisamment présent. Je vais les voir plus souvent pour entretenir leur motivation », « je prends de l’embonpoint, je vais faire du sport ».
Or, si la situation actuelle ne présentait que des inconvénients et la situation future - la mise en œuvre durable de la bonne résolution – que des avantages, le problème ne se poserait pas. Or, comme les programmes informatiques qui tournent en images de fond sur un ordinateur, un autre programme guide nos comportements : le Programme Non Officiel (Concept de l’approche systémique), c’est-à-dire les avantages de la situation actuelle et les inconvénients de la situation future. Si nous avons des difficultés à changer, à faire perdurer de bonnes résolutions, c’est que des forces de rappel nous ramènent à la situation initiale : les avantages de la situation actuelle.
« Je souhaiterais rentrer chez moi plus tôt pour voir davantage mes enfants mais… aujourd’hui j’ai un peu de temps pour moi», « ce serait bien de voir plus souvent mes collaborateurs mais… je dois reconnaître que cela m’arrange car je ne suis pas très à l’aise dans la relation ». Les avantages, les « bénéfices » à ne pas changer peuvent être d’ordre social, psychologique, liés à des expériences passées difficiles. En tout état de cause, ils n’apparaissent pas spontanément dans le champ de la conscience.
Et si par ailleurs, la situation souhaitée ne présentait pas que des avantages ? « Je souhaiterais rentrer chez moi plus tôt pour voir davantage mes enfants mais… mon image de professionnel consciencieux en pâtirait », « ce serait bien de voir plus souvent mes collaborateurs mais je devrais les écouter et faire face à leurs récriminations, leurs états d’âme et cela ne m’enthousiasme pas vraiment ! »
Ce sont les avantages de la situation actuelle et les inconvénients de la situation souhaitée qui nous guident.
Vous ne trouverez pas dans ce billet les bonnes résolutions « standard » de rentrée mais des recommandations qui peuvent constituer la première résolution qui va vous permettre de réussir les suivantes :
Bonnes résolutions, excellente rentrée à tous ! Et partagez avec nous vos réussites.
Opération impossible