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Certains managers se plaignent de problèmes de gestion du temps alors que leur emploi du temps professionnel et personnel semble « confortable » alors que d’autres sont débordants d’activités professionnelles et extraprofessionnelles etc… sont satisfaits de l’utilisation de leur temps. Comment expliquer ce paradoxe et comment le résoudre ?
En fait, le paradoxe n’est qu’apparent et il met en évidence le fait que notre représentation traditionnelle du temps s’avère inefficace aujourd’hui.
Alors comment s’en sortir ?
Le culte de la mesure du temps a permis de développer la culture technologique et les organisations productrices de progrès du 20eme siècle. L’Organisation Scientifique du Travail a témoigné en son temps des performances de cette représentation du temps. Mais les événements inopinés, les changements chaotiques et la complexité des organisations actuelles montrent les limites de ce modèle. Les modes de management ont évolué pour s’adapter à cette nouvelle donne : gestion, management, leadership. Faisons également évoluer dans le même sens nos pratiques en matière de temps.
La gestion, « l’administration des choses » permettait de gérer des situations connues, de stabilité, avec peu d’incertitude. C’était l’âge d’or de l’Organisation Scientifique du Travail.
Le manager gestionnaire efficace de son temps savit planifier, s’organiser pour respecter les délais. Cette posture s’avère efficace dans un univers de forte stabilité dans lequel le temps est linéaire, mesuré, contrôlé par l’organisation et proportionnel à la production. Plus l’on consacre de temps au travail et plus l’on est productif.
Le manager se pose des questions du type :
Sans renier le paradigme précédent, le manager du temps s’adapte à un avenir moins prévisible et à la reconnaissance implicite et nécessaire de la liberté de manœuvre des collaborateurs. Face à une charge de travail croissante, la hiérarchisation des activités, la délégation deviennent indispensables.
Le manager se pose des questions du type :
Pourquoi parler de leadership du temps aujourd’hui ? Dans un contexte où l’avenir est de plus en plus imprévisible, où le temps de travail est éclaté, où temps rime avec traitement de l’information, l’efficacité est en grande partie déconnectée de la quantité d’heures travaillées. Elle repose sur la capacité du manager à orienter son action et celle de ses équipes vers une vision et un projet d’avenir. C’est ce « nord temporel » qui permet de hiérarchiser et arbitrer les priorités, d’accepter et de faire accepter les imprévus et les changements de cap.
Le manager se pose des questions du type :
A la maxime de Bruno Jarrosson « Halte à la dictature des horloges ! », ajoutons celle-ci : « remplaçons nos horloges par des boussoles ! ».
Et vous êtes vous un « manager-horloge » ou un « manager-boussole » ?
Opération impossible